Comment créer un vidéo en motion design avec un prestataire

L’heure est aux animations, et ce n’est plus juste pour les enfants. Les animations sont devenues plus populaires sur les réseaux sociaux et à la télévision. Les spots publicitaires et les vidéos explicatives exploitent désormais ce style pour être plus conviales.

Si vous n’êtes pas infographiste, je vous invite à lire cet article pour savoir comment bosser avec votre prestataire. Si vous infographiste, alors voici des étapes clés à mettre en avant avec vote client afin de produire des vidéos professionnelles et engageantes.

Le motion design c’est quoi au fait

Juste pour situer tout le monde, le motion design est une technique d’animation. Motion pour mouvement et design pour les éléments graphiques animés. En anglais vous trouverez de nombreuses références sous le terme motion graphics.

Il ne s’agit pas de faire un dessin animé comme un manga à la studio Ghibli ou un comics à la DC. Les animations sont minimalistes, colorées et expressives. La qualité du rendu dépendra surtout de votre budget, ça il faut bien le comprendra. Les agences de communication et les freelances les plus expérimentées vous factureront la vidéo de 90s à partir de 240.000 FCFA.

Dans le cas de débutant ou de freelances qui vous permettront de faire quelque chose de propre sans trop se lancer dans le détail, vous pouvez compter à partir de 50.000 FCFA.

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Les étapes clés de la création d’une vidéo en motion design

En considérant votre étape d’analyse de votre besoin et l’élaboration de votre stratégie de contenus faite, on peut passer à la phase de développement de votre projet de vidéo. De manière générale on peut considérer 6 étapes principales et une autre qui s’est ajoutée.

1- Le brief pour situer les besoins

Etape cruciale. Savoir ce que vous voulez et en parler avec un ou plusieurs prestataires. Dans le brief, vous devez montrer l’implication de ce contenu dans votre stratégie marketing et les objectifs attendus. C’est de cette manière que l’on peut composer un message qui sera efficace auprès de votre cible. Le brief est conclu par un cahier des charges, qui permet à chacun de savoir quels sont ses engagements. Pour de nombreux freelances c’est à ce moment que survient l’avance. Pour les agences de com vous aurez généralement à payer d’abord des frais d’étude de dossier. Normal.

2- Le script pour situer le déroulement de l’histoire

Nous sommes bien dans du storytelling. Il faut faire attention à la narration, au rythme de la vidéo, à l’intégration des éléments animés… Le script va définir le cadrage ou si vous voulez l’angle sous lequel seront développées les animations. Le script peut être à votre charge ou à celle du freelance. Mais dans ce cas il y aura un coût en plus de la création de la vidéo à négocier.

3- Le storyboard pour simuler le mouvement

Après la littérature, on passe au crayonné. Le storyboard permet de donner vie aux mots. C’est l’étape indispensable avant de passer devant la machine. A ne surtout pas manquer si on ne veut pas travailler avec de nombreuses versions inutiles en machines, histoire de charger la mémoire de son ordinateur. Le stoyboard est présenté au client pour discuter ensemble du déroulement des actions et lui permettre de visualiser les personnages, les symboles, les décors… Il peut aussi apprécier les actions et les représentations pour insuffler une nouvelle orientation. Le storyboard validé on peut avancer sur la vectorisation de l’image et la colorisation.

4- Le maquettage pour fixer la future animation

A partir de là, vous visualiser très bien ce que sera votre vidéo. Vous avez des scènes en couleurs et une animatique de base de scène en scène. Il ne manque plus qu’à créer les animations intermédiaires pour que ce soit plus vivant.  En tant que client, c’est le dernier moment d’intervenir sur le déroulé de l’animation et la création des personnages. Si vous passez cette étape alors vous devrez payer plus cher une révision de votre vidéo.

Si vous êtes freelance je vous encourage à vous montrer inflexible à cette phase. Certains clients sont capables de vous faire revenir au storyboard parce qu’ils ont eu une idée de je ne sais pas combien de personnes et il/elle veut les tester. Comme s’il suffisait de cliquer dans un logiciel et faire gentiment un reboot. Expliquez posément la lourdeur de la tâche dès le début et au fur et à mesure.

Les logiciels exploités sont par exemple Inkscape, mon chouchou qui est gratuit en plus ; et Illustrator, le meilleur mais assez lourd et pas essentiel.

5- Animation et intégration des sons

La phase technique qui montre la finalisation on crée l’animation et on intègre les sons de manière à ce qu’ils soient synchronisés. Même avec mes vidéos de Yigui Kids, cette étape demande du travail. De nombreux essais, des coupes et des manipulations au niveau du son, des rallonges ou des coupes dans la vitesse d’animation. Certaines personnes sont spécialisées dans le sound design. Vous pouvez utiliser des logiciels comme Adobe Audition ou des logiciels de coupe et de mixage des sons. Je vous conseille de faire votre propre sélection. Je ne suis pas une experte du son. Pour des vidéos professionnelles, je préfère me fier à d’autres freelances pour cette partie.

Dans certains cas vous devrez aussi faire du sous-titrage.

On l’intègre pour les malentendants. Sur les réseaux sociaux ou la télévision on peut intégrer soit une bande avec des sous-titres soit simplement animer du texte. Parfois le type d’animation ne permet pas cette deuxième option.

NDJOCK BEYEME Winnie